Historique
En janvier 2002, le club de tennis de table d'Aubel a eu officiellement 20 ans puisque c'est en janvier 1982 qu'une demande officielle est adressée à la fédération pour créer le club.
Dans les pages qui suivent, vous pourrez lire l'historique de ces 20 années. Et vous verrez que les anecdotes n'ont pas manqué!
Aujourd'hui, le club a atteint un niveau sportif remarquable avec une équipe présente à chaque échelon entre la première et la sixième provinciale. Il a fallu 20 années de compétition acharnée pour créer cette "échelle" parfaite. Près de 250 joueurs et joueuses ont contribué à un moment donné à cette avancée sportive!
Les structures autour des joueurs ont connu une évolution tout aussi rapide. C'est l'occasion de remercier les entraîneurs, les sponsors et tous les bénévoles qui permettent aux jeunes et moins jeunes de s'épanouir en pratiquant le tennis de table.
A côté des nombreuses joies sportives procurées par les montées successives, il y a eu les joies extra sportives liées au simple plaisir de passer un bon moment ensemble ou de se retrouver pour une activité. Et ces activités sont nombreuses: souper de septembre, Gala de Noël, jumelage mais aussi dans le passé, bal de carnaval,... sans parler de la troisième mi-temps traditionnelle après l'inter club...
Les liens amicaux entre les membres sont aussi utiles pour passer le cap d'une déception sportive ou de tout autre coup dur.
Si, au bout de 20 ans, un bilan sportif aussi favorable peut être tiré, Si, au bout de 20 ans, le même esprit d'unité et d'amusement est encore présent.
Alors le club est toujours sur les rails qui ont été posés par les pionniers et on peut prédire pour les 20 années à venir autant de joies que pour les 20 années passées.
Petites histoires d'une grande histoire
Bruno et Christian ont apporté une caisse pleine de carnets, de fardes et de dossiers. L'oeuvre de Raymond. Vingt ans au service du TTC Aubel.
"Et si on faisait l'historique du club? ", lancent-ils. Vaste projet!
Ils ont mis quelques signets aux pages qui leur semblaient les plus intéressantes. Jean-Pierre leur a remis quelques notes et quelques dates.
On s'est vite aperçu qu'une chronologie était aléatoire. Trop à raconter. Trop de risques d'oublis.
Dès lors, on s'est lancé dans une floraison de petites histoires, reflets de 20 ans d'histoire, de 20 ans de vie..
Première réunion
On l'a souvent dit: tout est parti de St Jean-Sart, dans le garage de Henri Offermann, en l'année 1981. Il devait y avoir Raymond, Pierre Viellevoye, d'autres irréductibles St Jean-Sartois.
La première réunion eut lieu en janvier 1982. On y distribua les rôles. Président: Orazio Giunta. Secrétaire: Raymond Huberty. Trésorier: Yves Bree. Commissaires: Jean-Luc Marechal et Pierre Viellevoye. On élabora statuts et règlements.
Le club venait de s'installer, avec deux ou trois tables, au premier étage du Café Pasteger. L'expérience fin courte, car la salle était occupée par d'autres activités et n'était pas pratique pour le ping.
Au Bon Accueil
Les pionniers déménagèrent quelques maisons plus bas, au café du Bon accueil, devenu une banque, en face de la gendarmerie.
Quelle époque !
Il y avait Philippe Dortu, alias "Roll". C'était encore un gamin. Il venait jouer un quart d'heure, puis il filait chez Pierrot au Relax. Alerté, son père venait surveiller les entraînements...
L'un ou l'autre des trois frères Bour quittait la salle pour s'installer en bonne place dans le café, à l'heure du film sur RTL, où on voyait de temps en temps une fesse ou un sein... C'était le temps des grandes parties de whist, qui duraient bien plus longtemps que l'entraînement de ping. Marcel Franssen était spécialiste de la petite misère. Claudine doit se souvenir d'une fameuse dégustation de Chimay en ma compagnie, un soir de grand vent.
Au football
La salle du Bon Accueil n'était disponible qu'un jour ou deux par semaine, et pas le vendredi. Dès lors, quand le club résolut de s'inscrire en championnat (la grande affaire !), il fallut trouver une autre solution. Il trouva rapidement refuge au football, dans ce qu'on appelle la 2ème partie de la buvette. En ce temps-là, Raymond entraînait une équipe de jeunes au foot et Jean-Marie Doome, alors président, aimait déjà bien les gens du tennis de table. L'accord fut vite trouvé et permit de se lancer dans le grand bain.
Un document du 15 juin 1982 signale la demande de création d'un club de tennis de table à la fédération. Raymond y avait joint un plan de la buvette du foot, en espérant qu'il soit agréé par les autorités, ce qui n'était pas évident. Mais ça passa, comme le reste...
On commença par aligner deux équipes. Leur nombre allait doubler dès l'année suivante.
On s'entraînait donc au Bon Accueil et on jouait dans la buvette du football. Rassurez-vous: on ne transportait pas les tables à chaque coup d'un endroit à l'autre. On en avait récupéré de toutes sortes, des droites et des bancales, des cassées et des pas cassées (comme les oeufs...). Les plus valides servaient évidemment au championnat.
C'est vers cette époque qu'on vit arriver Marcel Franck et Manette. On ne sait pas pourquoi, mais ils nous prirent de suite en sympathie, et c'était réciproque. Ils furent en quelque sorte nos premiers supporters Marcel aimait rappeler qu'il avait joué dans le temps au Grand Café. Sa phrase préférée : "Contre moi, tu pouvais frapper, mais elle est te revenait aussi vite".
Cartes de voeux et autocollants
L'hiver 82-83, on a vendu des cartes de voeux, par parquets de dix. Prix d'achat: 7 francs. Prix de vente : 50 francs. J'avais récupéré ça d'une faillite de la région hutoise et on en a profité pour alimenter la caisse qui commençait à avoir faim.
Un peu plus tôt: on avait vendu des autocollants. Sim les avait fabriqués, fort bien d'ailleurs. Vingt ans plus tard, on attend toujours la facture...
Cette année-là aussi, on organisa notre premier bal. Là aussi, fameuse histoire. On avait loué toute la buvette du football. On avait vendu des cartes à l'avance. A 20fr il y avait dix personnes dans la salle, c'était dix membres du TTC. On s'offrait mutuellement des verres pour se donner l'illusion qu'il y avait de l'activité... Dès qu'un non-pongiste entrait, on lui sautait au cou, on le remerciait, on l'entraînait vers le comptoir, tellement on était content de le voir arriver... Rassurez-vous, les gens ont fini par être une petite centaine et cette soirée fit une réussite, avec Jean-Marc Somja comme disc-jockey.
Les premières vareuses de Jean-Marie
Pour nous lancer dans le championnat, nous reçûmes, en août 1982, les 12 premières vareuses offertes par Jean-Marie Doome. Elles étaient rouges (explication ci-dessous). Lui non plus, c'était pas tout à fait sa couleur. Il n'empèche: dès le début, il fut à nos côtés et sa générosité à notre égard n'a fait qu'embellir.
Vareuses rouges
Notre première vareuse n'était pas verte, mais rouge. Explication: les Standardmen étaient majoritaires au club. Raymond, qui préférait tant le mauve, ne put rien y faine... Compte-rendu de la réunion du comité du 10 novembre 1982. Raymond note: "Prévue à 20h30, la séance débute à 21h15. Yves arrive à 21h40, retard excusé". Troisième réunion, troisième retard. Entrée dans le comité de Michel Hennico et Jojo, deux membres dévoués et imaginatifs...
Merci, vieux copain, j'ignorais que tu avais écrit ça... C'est Bruno qui en a retrouvé la trace.
Il nous a toujours eu à la bonne et son amitié ne s'est jamais démentie. Pourtant, il y a plein d'autres sports qu'il aime mieux que le T.T. et il a toujours été sollicité de toutes parts.
La seule chose qu'on n'a jamais réussi avec lui, c'est lui faire prendre une raquette en main. Même en amicale à un Gala de Noël. Même une fois contre... Jean Toussaint, son prédécesseur à l'échevinat des sports, qui nous a aussi beaucoup aidés à nos débuts, ne l'oublions pas.
Première victoire de Marcel Franssen
Je me souviens toujours du tout premier match de l'histoire du TTC Aubel, en septembre 1982, en 6ème provinciale bien entendu. Nous avions gagné 7-9 à Juslenville, avec Raymond, Yves Bree, Marcel Franssen et Jojo. Cette saison-là, voilà que nous recevons Ozanam. C'était la 7ème ou la 8ème journée et Marcel (le pauvre!) n'avait toujours pas gagné un match. En fin de soirée, il rencontre le 4ème joueur adverse, Willy Boyens, un petit cousin d'Albert. On chauffe Marcel à blanc: "Allez, Marcel, ce coup-ci, c'est la bonne. Celui-ci, tu vas le battre, on en est sûr!"
Willy Boyens avait tout entendu et il nous glissa: "Bien sûr que Marcel va gagner. Celui qui ne me bat pas, il ne bat personne!"
Willy avait dit ça en wallon, c'était encore plus savoureux. Marcel Franssen était un compagnon agréable. Il avait un bon drive. Malheureusement, son revers remettait trop souvent le ballon derrière la table. Il s'est découragé un peu trop tôt et c'est dommage. Il est parti un jour de réunion. Raymond n'était pas là, il y avait un peu de fric-frac dans les discussions et cela n'avait pas plu à Marcel.
Cette même saison 1982-1983, le TTC Aubel a fêté son premier titre, grâce à l'équipe composée de Orazio Giunta, Thierry Mertens, Jean-Luc Maréchal et Jean-Pierre I-Iaccour. P.Viellevoye ne jouait pas encore, car il était occupé par la chorale tous les vendredis.
Au centre culturel
Notre installation dans la buvette du football était précaire et évidemment provisoire. Ce fut un dépannage précieux, mais c'est tout.
Dès 1983, nous avons emménagé pour quatre ans au premier étage du centre culturel. Dans ce qui était auparavant mon école communale. Celle-là, fallait que je la place...
Là aussi, ce furent des heures merveilleuses. On jouait un match dans la grande salle et un autre match dans la... petite salle de danse. On se demande toujours comment celle-ci a pu être agréée par la fédération. Inouï! Christian, Albert et Bruno doivent se souvenir de leurs débuts là-bas. On était serré comme des sardines, il y avait en plus des barres pour la danse le long des murs. Des "deux balles", il y en avait des centaines par soirée. Le truc consistait à envoyer la balle, de biais, vers les barres. L'adversaire n'avait aucune chance de la reprendre.
C'est à cette époque, fin 1983, que nous avons crée notre "Gala de Noël". Chaque année, à la même époque, se déroulait à Izegem une soirée de boxe baptisée "Gala de Noël". C'est ce qui nous avait inspiré. C'est bizarre mais c'est ainsi.
C'était la grande époque de deux personnages sympathiques, Bob Lejeune et Giovanni.
Giovanni habitait au-dessus du Grand Café. Avant d'avaler le dernier, il regardait toujours par la fenêtre pour voir si sa femme avait éteint la lumière.
Je parlais souvent de "B.Lejeune" dans Aubel-Revue. ça lui était monté gentiment à la tête. Partout ou on allait jouer, il se présentait ainsi :
"B.Lejeune, Aubel-Revue..."
Un peu comme "Tintin, reporter". Il fit un jour le coup à Robert Willems, sans savoir qui c'était. Robert n'a toujours pas compris maintenant.
C'est l'époque aussi, des grands débuts de Titi. Son premier match, ce fut à... Recht, qui était leader de la série. Les 3 autres joueurs n'avaient pas de voiture. Raymond m'envoya auprès de Titi pour lui demander si ça l'intéressait. Réponse: "Recht? Où est-ce donc, ça?". Il y alla quand même et l'équipe revint avec un 16-0 dans la valise.
On avait peur que Titi ne se décourage, mais dieu merci!
En ce temps-là, la serveuse attitrée au bar était Madame Haccour. Grâce lui soit rendue pour toutes les soirées passées avec nous, à écouter nos bêtises et à nous servir des "bien fraîches et tirées d'un seul jet". Après elles, se sont succédé Claudine et Marie-Gabriel, la famille Köttgen, Bijou et Fabienne. Je suis sûr que j'en oublie. Surtout qu'ils me pardonnent.
Arrivée au hall
Jean-Pierre se souvient aussi que notre installation au hall date de 1986. Cette saison-là, Béatrice Thibo est devenue championne provinciale en non-classée. Elle a "légèrement" progressé depuis...
Pour célébrer notre arrivée dans le hall, nous avions organisé, fin 1986, un show avec les frères Saive. Ils étaient venus gratuitement, par sympathie, ce qui ne se faisait pratiquement nulle part ailleurs. En ce temps-là, j'étais fort copain avec eux. Leur carrière débutait et je faisais des articles sur eux dans "La Meuse".
En ce temps-là, Marcel Franck abattait un boulot considérable. Il était à la salle matin et soir. On se souvient notamment du magnifique tableau en bois pour les classements. Il tient toujours, et comment!
Les débuts de Jean-Marc Wyn
1987, c'est aussi l'arrivée de Jean-Marc Wyn dans nos rangs, grâce à Raymond bien sûr, qui était son collègue à la gendarmerie. Jean-Marc avait été un brillant espoir à Vervia, puis il avait quitté le ping pour le volley. Quand il est venu chez nous, on l'avait reclassé... D6.
Son style en top-spin époustouflait Marcel, qui disait: "Avec Jean-Marc, la balle ne rebondit pas, elle glisse..."
On se souvient d'un match terrible à Vervia entre Jean-Marc et Marc Heudt, qui allait aussi faire son chemin. C'était 20-20 à la belle, rif, rouf, aucun ne mesurait les risques et frappait comme à 0-0...
Jean-Marc a débuté chez nous en équipe 4 ou B et il a évidemment regravi les échelons. Ce que je retiens de lui, c'est Sa parfaite humilité. Il avait mille dons de plus que nous, mais il n'en a jamais fait état. Au contraire, il nous encourageait, il nous conseillait, sans jamais nous diminuer ni se moquer de nous. Il se prenait pour un joueur comme un autre, même en 5ème provinciale.
Jumelage et Mérite sportif
1989 fut une grande année.
Il y eut d'abord la création du jumelage, par un concours de circonstances incroyable entre Raymond, Bruno Simon et papa Saive. Du 14 au 16 mai, 35 Vernantais débarquèrent à Aubel. Le début d'une grande aventure!
Sorry, mais l'historique du jumelage avec Vernantes ne va pas entrer dans le cadre de cet article. Il en justifierait plusieurs à lui seul...
Cette année-là, au mois de décembre, notre club a obtenu le Mérite sportif d'Aubel. On s'était porté candidat grâce à la montée simultanée de trois équipes. Mais en fait, c'est tout le club qui a été honoré.
Toujours en 1989, le 1er septembre, on avait organisé une journée "portes ouvertes", histoire d'attirer de nouveaux membres. Chaque membre devait inviter une personne de son choix. On avait tout préparé, Freddy Lejeune nous avait apprété des plateaux entiers de demi sandwichs abondamment garnis.
Comme pour Madeleine, on a attendu comme des pingouins et il n'est venu personne! Aucun invité n'avait daigné répondre. On a fini par manger les petits pains nous-mêmes. Un flop, mais on s'était bien amuse.
Entraîneurs et présidents
Jean-Pierre a relevé la nomenclature de nos entraîneurs successifs :
1982: Orazio Giunta
1983: Pierrot Baguette
1990: Bruno Gilon
19..: Béatrice Thibo
Il signale aussi que Pierrot est parti puis revenu, et que Jean-Pierre Haccour a assuré un intérim à une certaine époque. Mais la mémoire se perd avec le temps qui passe.
Il est plus précis dans la liste des présidents :
1982: Orazio Giunta
1984: Yves Bree
1985: Marcel Franck
1991: Raymond Huberty
2001: à deux pour la première fois (Bruno Smets et Christian Royen)
Jean-Pierre a noté aussi le nombre d'équipes alignées en championnat, dans les premières années: 2 en 1982, 4 en 1983, 6 en 1985, 7 on 1985, 7 on 1986, 8 en 1991.
Actuellement, nous avons 9 équipes masculines et 3 équipes féminines.
Méthodes d' entraînement
Rappel des normes d'entraînement proposées par Orazio Giunta en 1982 : "Cette année, nous alignons 2 équipes, ce qui est insuffisant pour le nombre de personnes inscrites et désireuses de participer au championnat. L'année prochaine, il est question d'aligner 4 équipes, mais... pas question d'aligner des équipes branlantes et inassidues. Une sélection sera faite parmi les joueurs les plus aptes à remplir leurs devoirs sportifs en championnat. Fini, les entraînements bidons!, les entraînements sans motivation, sans queue ni tête! Place aux joueurs appliqués, désireux d'apprendre et d'évoluer, avec priorité aux jeunes."
En 1995, Béatrice Thibo, à son tour entraîneur, rédige un document de 3 pages qui reprend les principes d'un bon entraînement. On y retrouve les mêmes que 13 ans plus tôt.
Bref, à Aubel, les entraîneurs sont motivés et l'encadrement est compétent.
Pierre quitte la trésorerie
Christian et Bruno signalent d'autres dates importantes
1995: premier stage de jeunes à Aubel.
1997: Pierre Vieillevoye, alias "Tonton Dollars", quitte la trésorerie, car il est trop occupé par Viviane. Lui aussi fut un sacré pilier, au propre comme au figuré. Il eut pour le club une activité débordante, et pas seulement dans les livres de compte. Il fut en fait le réel "bras droit" de Raymond durant toutes ces années. Et on lui pardonnait d'ergoter parfois sur la dose de la grenadine...
1999: installation d'un nouveau bar, toujours offert par Jean Deguelle. Tout cela avant, peut-être, une salle polyvalente réservée au ping à partir d'août 2002...
1999 et 2000: organisation du Top 6, en collaboration avec Minerois.
Septembre 1999, lors du souper du club, les glaces qui servent de dessert sont placées dans le... congélateur de la cuisine du hall. Le congélateur tombe en panne. Pas de dessert cette année-là, mais en compensation, un verre offert par le club.
Dans un précédent chapitre, on vous parlait des retards aux réunions tout au début de l'histoire du club. Ils n'ont pas été résolus. La preuve, dans son rapport de la réunion du 6 juin 2000, Raymond notait:
"Présents: beaucoup trop peu! Et à ce rythme-là, on peut les supprimer, ce sera du travail en moins... "
En fin de rapport, on peut lire: "Prochaine réunion: mardi 27 juin. Pour une fois, soyez à l'heure. Ce sera l'événement de l'an 2000..."
Des anecdotes, il y en aurait encore bien d'autres à raconter.
Si Raymond était là, il m'en soufflerait, et des belles. "Et ça, Jo, tu te souviens? Allez, raconte un peu... "
Jojo, avec Bruno et Christian
"Un grand merci à un des hommes qui a su nous amener là où nous sommes aujourd'hui!!! Cet anniversaire lui tenait fort à coeur. Notre président Raymond"